Comprendre la cote R

Démystifier la cote R

Mieux comprendre les éléments d’intérêts associés au calcul de la cote R. 

La cote R mesure, sur une échelle de 0 à 50, la performance académique lors des études collégiales. Une cote R typique se situe quelque part entre 15 et 35. Comme la cote R constitue un critère d’admission aux programmes universitaires contingentés, elle devient souvent une priorité centrale pour certains cégépiens. Les statistiques fournies par les universités permettent de se donner un objectif précis. Par exemple, à l’automne 2020, personne n’a été admis en droit à l’Université de Montréal avec une cote R inférieure à 31,52. Pour les entrevues d’admission dans le programme de médecine à l’Université McGill, ce seuil était de 34,907, etc.

Un mythe récurrent à propos de la cote R est qu’il serait plus avantageux de s’inscrire dans un cégep moins performant, puisqu’on pourra s’y démarquer plus facilement et donc, obtenir une meilleure cote R. Toujours selon le même mythe, mais dans la perspective inverse, la cote R serait affectée négativement lorsqu’il est plus difficile de se démarquer. S’inscrire dans un cégep comme le Collégial international Sainte-Anne serait donc désavantageux. En fait, aucun des deux versants de ce mythe n’est compatible avec la façon dont la cote R est calculée. Le but de la cote R est précisément de mesurer la performance académique indépendamment du cégep fréquenté. En d’autres mots, une même performance, dans n’importe quel cégep, donne lieu à une même cote R.

La cote R difficile à comprendreDu point de vue mathématique, plusieurs composantes du calcul de la cote R permettent de dégager la performance de son contexte. L’une de ces composantes est l’indicateur de force du groupe. Comme son nom l’indique, cet indicateur permet de distinguer différents groupes selon une échelle de performance. Imaginons deux étudiantes, Clara et Sophia. Clara a choisi un cégep moins performant. Elle travaille bien et se démarque nettement de ses collègues. En revanche, cette démarcation est peu affectée par l’addition de l’indicateur de force du groupe, dont la valeur est faible. Sophia étudie à Sainte-Anne. Dans ses groupes très performants, l’indicateur de force du groupe a une valeur très élevée. Sophia travaille exactement comme Clara, mais ne se distingue pas autant. Par contre, même une toute petite démarcation devient beaucoup plus importante lorsque l’indicateur de force du groupe y est ajouté. Le contexte de performance est ainsi neutralisé, de sorte que Sophia et Clara obtiennent des cotes R équivalentes. De fait, plusieurs études statistiques ont montré que les différentes composantes du calcul de la cote R, dont l’indicateur de force de groupe, parviennent à isoler efficacement la performance de son contexte de réalisation. C’est donc le niveau de performance lui-même qui est mesuré.

Mais alors est-ce que tous les cégeps se valent? Pas du tout. La cote R comment la comprendreSainte-Anne se démarque justement par le fait qu’elle offre à ses étudiants un environnement propice au dépassement de soi. Les liens tissés au sein d’une communauté à échelle humaine, la qualité de l’encadrement proposé par les enseignants et le développement continu de stratégies pédagogiques innovantes ne sont que quelques-unes des raisons qui font de Sainte-Anne un endroit où il est naturel de donner le meilleur de soi-même et donc, d’obtenir la meilleure cote R dont on soit capable.

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